Tour d'Europe du nord
boucle au départ de Mauves-sur-Loire
semaines 34 & 35
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Lundi 13 novembre : Beaumont-sur-Sarthe > Loupfougères
Le temps n'est pas de la partie en longeant la Sarthe puis un de ses affluents, le Merdereau. La journée se prévoyait riche en événements prévus, mais elle se complique par une crevaison. Le chemin était couvert de branches d'épines noires justes coupées. Le pneu avant, celui bas de gamme, n'a pas résisté, d'autant cette fois que la gomme frôle désormais l'usure complète. J'ai réparé sous l'appentis d'une grange de ferme, en discutant avec un voisin.
En fin d'après-midi, la boucle est bouclée en rejoignant la laide rocade sud de Villaines-la-Juhel : désormais, jusqu'à la maison, l'itinéraire sera majoritairement le même que les 20, 21, 22 et matinée du 23 mars, évidemment en sens inverse. Je retrouve avec bonheur Mathilde, la sculptrice. Nous passons une belle soirée à dîner et discuter jusque tard dans la nuit, y compris de sa prochaine expo-vente les 9 et 10 décembre de 10 à 17 heures, 1 l'Être aux vanniers, à Loupfougères (pub, bien volontiers).
Mardi 14 novembre : Loupfougères > Changé
Départ sous pluie fine qui cesse pour redoubler ensuite dans un violent excès venteux, subit plaqué contre un mur de ferme. Cette vallée le long de la rivière Mayenne est décidément magnifique. Pourtant, à la tombée de la nuit, je dois rebrousser chemin après le lieu-dit L'Étang : le chemin de halage, ici la Vélo Francette, ou V43, est totalement coupée, impraticable même à pied, à cause de travaux de busage... recouvert par la crue ! Je grimpe par nuit noire entre autoroute 81 et voie ferrée pour contourner et redescendre jusqu'au centre de Changé.
là, ça passe sans problème
Mercredi 15 novembre : Changé > Segré
Le soleil d'automne est cette fois franchement de la partie. Je commence par le marché, après Laval je m'arrête à l'écluse de Cumont chez Dominique et Isabelle qui renouvellent leur accueil par un une pause café et petits gâteaux. Ils me parlent de Robert, moi de Fanny : voir semaine 1 ! Décidément la boucle est bouclée. En sortie de Château-Gontier, je discute dans une boulangerie avec une admirable petite fille, Ambre, sous l’œil bienveillant de sa maman. Je lui avais dit que je citerai son prénom, pour moi synonyme de Lettonie : promesse due, promesse tenue.
photos de photos d'Éric Médard (www.ericmedard.com)
sur toiles tendues
en expositions à plusieurs écluses.
> bécassine des marais
> chevalier guignette
> Tadorne de Belon
> bécasseau tacheté et grand gravelot
Jeudi 16 novembre : Segré > Mauves-sur-Loire
Le voyage se termine presque de bout en bout sur la voie verte mais jonchée de feuilles et végétaux, sans compter quelques arbres en travers, à la suite des vents violents de ces derniers jours. Je crève, modérément me semble-t-il, à 8 kilomètres de l'arrivée, pariant sur la molle tenue du pneu avant. À la tombée de la nuit, j'abandonne à 6 de la maison, 4 de la brasserie Tête Haute. Gérard et Hugues viennent me chercher en voiture pour un accueil hors norme organisée par Philippe, Fabienne, Marie, Claudine. Merci à Aude d'avoir fermé plus tard !
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(1) contre un tiers du temps ; portant le reste
Lundi 6 novembre : Intvilliers (Givraines) > Meung
Départ à 7h45 de chez Aurore et Xavier, ce qui est parfait pour effectuer un maximum de kilomètres aujourd'hui. Le but est de rallier Blois, chez ma cousine Cathy, dite Bic, dès mardi soir. Le parcours est très plaisant dans les petits bourgs où les pierres calcaires ont définitivement remplacé la brique, puis au cœur de la forêt domaniale orléanaise. Mais c'est bien en rejoignant le canal parallèle à la Loire, et la Loire, que les mirettes sont comblées.
À Orléans, un cyclotouriste électrique me rejoint pour discuter (c'est fréquent) un peu. Celui-ci, très sympathique, m'épaule longuement (1 heure ?) en rive droite, puis gauche, puis jusqu'au pont sur le Loiret à St-Hilaire-St-Mesmin. Message personnel à Michel : j'ai grimpé le raidillon sans descendre (la Norvège c'est ça pendant 2 mois).
Xavier et Aurore
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le point de jonction avec l'EV6
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Michel
(devant la pancarte La Loire à Vélo)
le canal parallèle à la Loire et la Loire à St-Jean-de-Braye qui borde Orléans à l'est
(le point le plus septentrional du dernier fleuve sauvage d'Europe)
Mardi 7 novembre : Meung > Blois
Les bords de Loire sont vraiment magnifiques désormais en rive gauche sur une suite de pistes particulièrement bien conçues. J'ai beaucoup apprécié le centre historique de la ville au gentilé balgentien. En fin d'après-midi, je parviens au domicile de ma cousine.
La Loire à vélo, rive droite entre Meung et Blois
pauses à l'abri du vent dans des lavoirs
ma cousine paternelle blésoise Bic Cottron
(sœur de Vivie, enfants de Guy et Carmen)
mon cousin paternel blésois Nany Loyer
(frère d'Alain et Valérie, enfants de François et André )
Mercredi 8 novembre : Blois
Journée de repos à déjeuner avec ma tante Carmen à la maison de retraite, visites à Blois et cocooning près du poêle.
vues des jardins de l'évêché
escaliers Denis Papin
ma tante Carmen, sœur de mon père
Jeudi 9 novembre : Blois
Nouvelle journée de repos : coiffeur, déjeuner avec Fabienne et Nany, et nouvelle visite à ma tante.
Vendredi 10 novembre : Blois > Montoire-sur-le-Loir
Le vent est redoutable, fort et contre mais l'itinéraire est plaisant, beau même au creux des vallées, particulièrement en atteignant celle du Loir.
Fabienne Bic
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pose déjeuner
sous le porche de l'entrée d'une église
lavoir, pont gothique et château médiéval
à Lavardin, un des plus beaux villages de France
Samedi 11 novembre : Montoire-sur-le-Loir > Le Grand-Lucé
Je commence la journée par le marché du samedi matin de Montoire. Il fait frais mais le soleil est franchement présent. Les rives du Loir sont décidément une curiosité à contempler même si le ciel devient plus maussade en quittant la belle rivière à Ruillé.
Dans la petite ville du Grand-Lucé, je cherche une chambre d'hôte et crois à une erreur de frappe au château de Lucé, mais non, la standardiste me rappelle, c'est bien 650 euros le plus bas prix, une seule nuit, pour une personne !!! Heureusement je découvre la Haute-Folie (1) où je suis royalement accueilli.
(1) 7 rue Mandrelle Le Grand-Lucé (clic GoogleMap)
le bourg de Trôo (gentilé Troïenne, Troïen)
des vignes de l'appellation Jasnières
Dimanche 12 novembre : Le Grand-Lucé > Beaumont-sur-Sarthe
La journée est marquée par une météo plus triste, puis terne et enfin pluvieuse le long et aux creux des vallées de la Veuve, l'Huisne, l'Orne Saosnoise, la Sarthe.
la ligne Paris Nantes
la Sarthe très haute à Beaumont, sous la pluie